Lettres Sans Abri
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au profit de l’association SHMA pour ses 40 ans d'action
La représentation sera suivie d'un échange avec les bénévoles et bénéficiaires de l’association SHMA
Participation libre.
Réservations possible et informations : [email protected]
La représentation sera suivie d'un échange avec les bénévoles et bénéficiaires de l’association SHMA
Participation libre.
Réservations possible et informations : [email protected]
Février 2018, une vague de froid polaire s’installe en France, les températures descendent régulièrement, largement en dessous de zéro et au ras du bitume de nos villes, le ressenti atteint lui -18° par endroits. Le plan grand froid est mis en place et les bandeaux des chaines d’information alertent sur les difficultés de circulation mais aussi sur le sort de ceux qu’ils appellent les "invisibles".
"Invisibles" ? Pour Achille Jourdain, 18 ans, les sans-abris qu’il croise au quotidien dans son quartier, ou sur le chemin du célèbre cours Simon où il est élève, sont bien visibles. Il décide donc d’aller à leur rencontre juste pour comprendre ces personnes que l’on croise au quotidien, ces personnes à qui l’on sourit ou donne une pièce parfois, mais que la plupart du temps on ne regarde même pas.
"Invisibles" ? Pour Achille Jourdain, 18 ans, les sans-abris qu’il croise au quotidien dans son quartier, ou sur le chemin du célèbre cours Simon où il est élève, sont bien visibles. Il décide donc d’aller à leur rencontre juste pour comprendre ces personnes que l’on croise au quotidien, ces personnes à qui l’on sourit ou donne une pièce parfois, mais que la plupart du temps on ne regarde même pas.
Armé d’un carnet et d’un crayon il recueille une vingtaine de témoignages dans les rues de Paris, Lyon ou encore Marseille, parfois autour d’une cigarette et d’un café, sur un banc ou à même le trottoir. Il n’était pas question alors de monter un projet théâtral. Le jeune comédien souhaitait juste écouter leur histoire, comprendre comment ils se sont retrouvés à la rue. Achille découvrira qu’au-delà des idées préconçues, les sans-abris sont des femmes et des hommes comme tout le monde qu’ils sont avant tout des êtres humains, que la seule différence avec monsieur et madame « tout le monde » c’est qu’ils vivent dans la rue.
Plus tard, il décide de mettre en scène les récits qu’il a recueillis et réécrits, et de les partager avec le public, non pas par voyeurisme mais pour témoigner de la vie de ces « êtres sans-abris ». Les histoires de Dominique, Victoire, Sven ou encore Luis naissent des carnets du jeune comédien. Autant de monologues mélangeant les témoignages racontent comment la vie peut basculer à tout moment.
De nouveau, Achille se rend en région mais cette fois son spectacle monté. La pièce de théâtre « Lettres Sans Abri » parcourt la France avec une équipe de cinq comédiens. Les textes interpellent, émeuvent, les représentations sont toujours en partenariat avec une association locale qui oeuvre au quotidien avec les personnes en situation de grande précarité.
Plus tard, il décide de mettre en scène les récits qu’il a recueillis et réécrits, et de les partager avec le public, non pas par voyeurisme mais pour témoigner de la vie de ces « êtres sans-abris ». Les histoires de Dominique, Victoire, Sven ou encore Luis naissent des carnets du jeune comédien. Autant de monologues mélangeant les témoignages racontent comment la vie peut basculer à tout moment.
De nouveau, Achille se rend en région mais cette fois son spectacle monté. La pièce de théâtre « Lettres Sans Abri » parcourt la France avec une équipe de cinq comédiens. Les textes interpellent, émeuvent, les représentations sont toujours en partenariat avec une association locale qui oeuvre au quotidien avec les personnes en situation de grande précarité.
"Lorsque je me suis penché sur les silhouettes abîmées des rues de mon quartier, je ne pensais pas écrire et encore moins monter un spectacle autour de ces rencontres. Pourtant une fois ces moments passés à leurs cotés, il me semblait indispensable de créer quelque chose autour de leurs récits. Élève au Cours Simon depuis quelques mois, l’idée me vient de réécrire, mixer, échanger, rendre anonymes ces histoires et de les défendre sur scène aux cotés de Sandrine Briard, avec qui le spectacle a débuté.
Je souhaitais créer des capsules, des moments brefs, qui retracent les vies de ses femmes et de ses hommes, pour qui, du jour au lendemain, tout bascule. La difficulté dans le projet était de ne pas tomber dans les clichés. Souvent, dans la culture populaire, le sans-abri est moqué, caricaturé. C’est celui qui s’invite au repas du réveillon, qui est alcoolisé, qui devient l’Auguste des comédies modernes. Dans « Lettres Sans Abri » je cherchais à aller à l’inverse de ces idées reçues. Dans la scénographie, pas de banc public, pas de toile de tente, mais des miroirs, des cubes de différentes tailles, des bougies, des tissus. Une mise en scène simple, qui change à chaque nouveau monologue. De la danse avec les chorégraphies de Valen Rivat-Fournier, de la musique composée pour le spectacle par Slightly Mady. Et des costumes uniques, dessinés par Gauthier Colrat. "
Je souhaitais créer des capsules, des moments brefs, qui retracent les vies de ses femmes et de ses hommes, pour qui, du jour au lendemain, tout bascule. La difficulté dans le projet était de ne pas tomber dans les clichés. Souvent, dans la culture populaire, le sans-abri est moqué, caricaturé. C’est celui qui s’invite au repas du réveillon, qui est alcoolisé, qui devient l’Auguste des comédies modernes. Dans « Lettres Sans Abri » je cherchais à aller à l’inverse de ces idées reçues. Dans la scénographie, pas de banc public, pas de toile de tente, mais des miroirs, des cubes de différentes tailles, des bougies, des tissus. Une mise en scène simple, qui change à chaque nouveau monologue. De la danse avec les chorégraphies de Valen Rivat-Fournier, de la musique composée pour le spectacle par Slightly Mady. Et des costumes uniques, dessinés par Gauthier Colrat. "
Texte et mise en scène : Achille Jourdain
Interprétation : Sandrine Briard, Isabelle Vanluyten et Achille Jourdain
Technique : Léa Marie
Musiques : Slightly Mady
Images / Vidéos : François Fonty, Nicolas Wissler et Tangui Seznec
Costumes : Gauthier Colrat
Chorégraphie : Valen Rivat-Fournier
Production : Compagnie d’un Jour
Interprétation : Sandrine Briard, Isabelle Vanluyten et Achille Jourdain
Technique : Léa Marie
Musiques : Slightly Mady
Images / Vidéos : François Fonty, Nicolas Wissler et Tangui Seznec
Costumes : Gauthier Colrat
Chorégraphie : Valen Rivat-Fournier
Production : Compagnie d’un Jour